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Martin Michaud : un saut dans le vide rempli de succès

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Photo : Matin Michaud participera ce samedi dès 14 h 30 au Café littéraire de la terrasse Québecor dans le cadre des Correspondances d’Eastman (crédit photos: MartinMichaudAuteur)
Vincent Lambert Par Vincent Lambert
vlambert@estrieplus.com
Jeudi le 9 août 2018

L'auteur de romans policiers Martin Michaud enfile les projets les uns après les autres. Les idées virevoltent dans sa tête et son agenda est bien rempli. Malgré tout, il aime prendre le temps de célébrer l'écriture. Ce samedi, il déposera sa plume et s'arrêtera aux Correspondances d'Eastman, où sont réunis dans un même endroit les créateurs et leurs lecteurs.

Installé à Montréal depuis maintenant 27 ans, Martin Michaud a toujours aimé écrire, même lorsqu'il pratiquait le métier d'avocat. Son rêve était de publier un roman. C'est d'ailleurs ce qu'il a réalisé en 2010 avec Il ne faut pas parler dans l'ascenseur, première création impliquant Victor Lessard.

« Le déclic est venu, je pense, quand j'ai commencé à écrire ce premier roman policier, indique le principal intéressé. À partir de là, tout s'est un peu enchaîné et ce roman-là a connu un gros succès au départ. »

Devant le triomphe de cette première œuvre, Martin Michaud a eu le privilège d'en écrire une deuxième, soit La chorale du diable. Peu à peu, il a décidé de quitter son emploi pour consacrer entièrement sa carrière à celle d'auteur. « Un moment donné, les choses se sont mises à rouler suffisamment rondement pour que je tente le coup, que je me lance dans le vide et que j'essaie de vivre de ma plume, confie-t-il. J'ai été chanceux, je crois, je n'ai jamais regardé derrière par la suite. »

Depuis toujours, Martin Michaud illustre un intérêt pour les romans policiers, le suspense et l'intrigue. Bien qu'il ait été avocat, ce n'est pas ce métier qui lui aura donné un avantage pour se démarquer et connaître autant de succès. C'est plutôt son intérieur, l'actualité et l'humain qui l'auront aidé à publier jusqu'à maintenant sept romans.

« Il y a toujours quelque chose qui me parle de l'intérieur, soit une situation qui est répréhensible ou quelque chose qui m'interpelle ou qui me fascine, raconte-t-il. Je fais également des revues de presse chaque jour. Je lis beaucoup, je me documente sans nécessairement avoir d'idées préconçues quant à savoir ce que je vais utiliser par la suite. C'est ça un créateur, tu emmagasines et sans même t'en rendre compte, tu finis par utiliser du matériel. Je m'intéresse aussi à l'humain. J'observe beaucoup les gens autour de moi. C'est la meilleure façon de réussir à incarner des personnages qui ont l'air réel. »

Parler de ce que l'on connaît

Martin Michaud a toujours trouvé important de parler de ce qu'il connaît quand vient le temps d'écrire un roman. Il a passé toute sa vie d'adulte à Montréal, pour lui, cette ville agit comme un personnage qui lui offre une panoplie de matériaux pour la rédaction.

« J'essaie d'incarner le suspense et l'intrigue dans le monde dans lequel on vit présentement, commente-t-il. Au cœur de ma démarche, ce que j'essaie de faire, c'est de braquer le projecteur sur des situations qui m'interpellent. Je veux le braquer sur ces choses un peu laides qui se passent dans notre monde. La ville de Montréal est pour moi un personnage et c'était très important de réussir à la montrer d'une façon qu'on ne voit pas nécessairement habituellement. »

Même s'il a déjà à son actif plusieurs romans dans sa bibliothèque d'auteur, Martin Michaud a le même désir de continuer d'écrire, de découvrir et de créer. « C'est la plus belle job au monde quand tu peux le faire dans des bonnes conditions, assure celui qui écrit présentement la troisième saison de la série télévisée Victor Lessard. Tu pars d'une feuille blanche, d'une idée, de rien qui n'existe et tu crées finalement quelque chose qui va ensuite aboutir dans les mains de dizaines de milliers de lecteurs. Il y a quelque chose qui est intrinsèquement lié au plaisir de créer. »

« C'est ce que ça représente pour moi l'écriture et c'est pour ça que j'ai autant de plaisir à écrire, poursuit-il. C'est cool de bâtir des univers et que le monde soit assez fou pour embarquer avec moi. Qu'est-ce que je peux demander de plus que de voir des lecteurs ou téléspectateurs me consacrer de leur temps libre et payer pour avoir accès à ce que je crée? Pour moi, c'est ça le plaisir! »

Après la parution de son premier roman, Martin Michaud n'avait pas imaginé la suite de son rêve. Aujourd'hui, il regarde vers l'avant et ne tient rien pour acquis. « J'ai toujours la tête dans le prochain projet et il faut que je me retienne pour ne pas commencer quelque chose d'autre à côté parce que ça bouillonne, admet-il. Il y a trop de choses qui m'intéressent et trop de matériel que j'ai encore sous le coude et sur lequel j'ai envie de travailler. Je suis motivé par le projet sur lequel je travaille et dès que je le réalise, il faut que j'enclenche sur quelque chose d'autre. Je ne peux pas m'empêcher d'écrire. »

Célébrer l'écriture

Malgré son agenda bien rempli, Martin Michaud aime participer à des événements comme Les Correspondances d'Eastman puisque pour lui, c'est une façon de célébrer l'écriture et les lecteurs.

« Écrire, c'est un acte de communication et de partage, insiste-t-il. Pour moi, j'essaie de toujours faire de la place dans mon horaire pour participer à ce genre d'événement parce que j'y crois. C'est une opportunité de réunir ceux qui créent et ceux qui consomment ce qu'on a la chance de créer. C'est un mariage et il faut que les deux pôles soient présents pour avoir la chance de le vivre en personne. C'est vraiment un privilège et un honneur de pouvoir participer à ma petite mesure à cette opération de partage et de communication. »

Matin Michaud participera ce samedi dès 14 h 30 au Café littéraire de la terrasse Québecor dans le cadre des Correspondances d'Eastman.


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