Depuis la fin de l'année dernière, on savait que 2017 allait être une année forte au niveau du cinéma québécois. Forte à ce point ? Définitivement pas.
Des «gros canons» tels que Bon Cop Bad Cop 2 et De Père en Flic aux films «à moins grand déploiement» (taille de la sortie en salles) tels que Et au pire, on se mariera ou Les rois mongols en septembre, en passant même par le film de genre Les affamés qui a pris l'affiche il y a quelques jours, c'est pratiquement un sans faute pour le cinéma québécois cette année. À mes yeux, la très grande majorité a surperformé par rapport aux attentes de l'industrie.
Et cette année d'abondance continue cette semaine avec la sortie en salles du film de Francis Leclerc, fils de Félix Leclerc: Pieds nus dans l'aube. Un film qu'on attendait depuis un moment, dont la bande-annonce laissait présager une direction photo, une trame sonore, des décors et des costumes absolument magnifiques, en plus de raconter une partie de l'histoire du célèbre Félix Leclerc. Finalement, après les premières et les projections de presse, les premiers commentaires sont sortis et, dans la continuité de cette année de rêve pour le cinéma québécois, le film fut fort apprécié. Un retour dans le temps qui fait du bien aux nostalgiques et un moment de découverte pour les plus jeunes.
Synopsis du film
Adaptation libre du roman de Félix Leclerc, Pieds nus dans l'aube relate toute la richesse de cette enfance typique de l'entre-deux-guerres. Sans être fidèle au roman, l'adaptation cinématographique tisse des liens entre les personnages - forts et surprenants - avec des situations dramatiques ayant marqué profondément l'imaginaire de l'auteur. Réunis dans un seul et même film, des événements inattendus viennent bouleverser la vie de village de cette famille habitant les rives du Saint-Maurice.
Prennent aussi l'affiche cette semaine: Bienvenue à Suburbicon (humour noir, réalisé par George Clooney et mettant en vedette Matt Damon, Julian Moore et Oscar Isaac), La Passion Van Gogh (exploit artistique, animation «stop-motion» d'une série de toiles peintes à l'huile, 12 toiles pour chaque seconde du film. Une beauté ! et Décadence: L'héritage (horreur).