Les jeux sont faits! La délégation québécoise a officiellement présenté la candidature de Sherbrooke pour l'obtention des Jeux de 2021 au Conseil d'orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie lors de son audition à Abidjan, en Côte d'Ivoire, le 1er février.
Le député de Sherbrooke et nouvellement ministre de la Culture et des Communications, Luc Fortin, était de ceux qui ont pris la parole devant le Conseil d'orientation composé de dix-huit membres dont le Québec, le Nouveau-Brunswick et le Canada.
« L'audition s'est très bien passée, nous avions bien anticipé les questions qui pourraient nous être posées et nous avons inclu ces potentielles réponses dans notre présentation. Notre équipe était bien préparée », raconte Luc Fortin, joint par Estrieplus.com à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
La ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, l'ex-premier ministre du Québec, Jean Charest ainsi que Jacques Petit, d'Excellence sportive Sherbrooke, étaient eux aussi de la délégation. Jean Charest avait été du tout premier comité organisateur des premiers Jeux de la Francophonie, en 1987.
« Nos rencontres avec les ministres ivoiriens, qui sont les hôtes des Jeux de 2017, et la réception des gens sont positives. Le Conseil fera ses recommandations au Comité international et les pays habiletés à voter décideront dans quelle ville se tiendront les Jeux de 2021. La ville hôtesse sera connue en novembre 2017 », rappelle Luc Fortin.
En fin de journée mardi, on apprenait que la Conseil avait émis une recommandation pour que la ville de Moncton-Dieppe, au Nouveau-Brunswick, obtiennent les Jeux de 2021.
Plusieurs avantages propres à Sherbrooke
Selon lui, Sherbrooke possède plusieurs avantages indéniables. La présence d'infrastructures sportives et culturelles déjà présente sur le territoire donne à la ville une longueur d'avance, mais sa longue feuille de route en organisation d'événements d'envergure pèsera aussi dans la balance.
« Nous avons démontré que Sherbrooke entend travailler pour la Francophonie avant, pendant et après les Jeux. Ce ne sera pas qu'un événement puis, plus rien. L'intention de raffermir les liens et de s'engager à long terme au sein de la Francophonie est bien là, explique le ministre Fortin. Nous avons aussi fait la démonstration que les Sherbrookois, prêts à s'engager et à accueillir les délégations. »
Comment l'audition s'est déroulée...
Luc Fortin, Christine St-Pierre, Bernard Sévigny, Jean Charest et Jacques Petit ont tous pris la parole durant l'audition de la ville, d'une durée d'une heure, devant le Conseil international des Jeux de la Francophonie, à Abidjan. Une demi-heure de questions du Conseil s'en est suivie.
Le Conseil est composé de 18 pays membres, dont le Canada, le Québec et le Nouveau-Brunswick. Comme il s'agit de deux villes candidates du Canada, les trois ne pourront voter sur la décision.
L'audition a été ponctuée de plusieurs vidéos de promotion du premier ministre Philippe Couillard, du porte-parole en matière de culture du comité de candidature, le chanteur Garou ainsi que de plusieurs personnalités, dont la rectrice de l'Université de Sherbrooke, Luce Samoisette, le principal de l'Université Bishop's, Micheal Goldbloom, et de la directrice du Cégep de Sherbrooke, Marie-France Bélanger.
Des fonctionnaires du Québec ont assisté à la présentation du Nouveau-Brunswick, et vice-versa. Aucun élu n'était présent aux auditions de l'autre ville candidate.