L'ex-animateur de radio Jean-François Benoît lançait jeudi
son deuxième roman, Le dernier jour de l'Amérique, au Bistro DT de Rock Forest. Le bouquin est la suite du premier tome d'une trilogie, Le dernier jour d'Adolf. Polar, femmes, science-fiction, histoire, tous les ingrédients d'une recette parfaite sont présents!
Sur la quatrième de couverture, on y apprend que le
richissime Kurt Goldstein oblige le héros de la saga, Julian Patrick, à voler
de grandes œuvres d'art à différentes époques grâce à ses voyages dans le temps.
Il en profite pour préparer sa vengeance de ceux qui l'ont trahi par le passé. Trois
femmes sont les héroïnes du roman, trois femmes sous l'emprise de Goldstein et
dont le destin croise inévitablement celui de Julian Patrick.
Sans les trois femmes, l'action n'avance pas, affirme Jean-François.
« Les femmes prennent les choses en main. C'est un chick lit, avec un bazooka », rigole l'auteur.
Jean-François Benoît
veut t'accompagner en vacances
En novembre 2014, celui qui a longtemps été à la barre de l'émission
matinale du 102,7 à Sherbrooke fermait son micro pour devenir directeur des programmes
dans la même station. Après avoir été payé pour être entendu, il est aujourd'hui
lu.
« Adolescent, j'avais deux rêves. Celui de faire de la radio
et celui d'écrire. Un est arrivé plus vite que l'autre. Aussi, j'ai le temps
aujourd'hui d'écrire. »
Même si l'interaction avec son public est moins tangible
aujourd'hui, Jean-François Benoît écrit pour lui et pour les autres.
« Je veux écrire pour être lu. Je veux que tu mettes mon
livre dans ton sac de plage quand tu pars pour Cuba et que tu aies du fun à le
lire pendant tes vacances. »
« Un livre, c'est un
partage »
Le premier roman qu'il a lu? « Les premiers dont je peux me
souvenir sont Kane & Abel de Jeffrey Archer, et Danse Macabre de Stephen
King. Kane & Abel se promenait sur la cour d'école, tout le monde le
lisait. »
Deux romans tout de même imposants, autant pour le nombre de
pages ou des émotions qu'ils suscitent! Et les émotions, c'est plein ce que
Jean-François essaie de rejoindre chez ses lecteurs.
« Je veux avoir le sentiment de pouvoir intéresser les gens
et de provoquer une émotion. Ce que je retiens comme sujet ou éléments, c'est
ce que je pense qui sera rassembleur. Un livre, c'est un partage. »
Un grand partage d'émotions et de connaissances, un peu
comme à l'époque où il faisait de la radio. Sauf que ces connaissances sont
historiques, parce qu'il est un grand amateur d'histoire.
Son époque préférée? « Peut-être les années 60, où tout
commençait. C'était la libération de tout, l'entrée des femmes sur le marché du
travail, c'était l'époque de toutes les expérimentations. On défrichait le
terrain socialement, comme les bûcherons avaient défriché le bois pour nous
construire des villes. »
Y aura-t-il un brin de ces années dans le troisième tome de
sa série? « Peut-être. Une partie du deuxième livre se passe dans les années
50. J'irai peut-être faire un tour dans les années 70, qui sait. »