La Ville de Sherbrooke et la Direction de la santé publique de l'Estrie évalueront ensemble les effets du délestage des chauffe-eau sur la santé des clients d'Hydro-Sherbrooke ayant adhéré au programme de biénergie. En attendant, la Ville a décidé de cesser l'interruption des chauffe-eau.
La décision a été prise à la lecture d'un article publié hier dans lequel l'Institut national de la santé publique soulevait des doutes sur le projet d'Hydro-Québec d'interrompre l'alimentation d'un chauffe-eau résidentiel pendant plusieurs heures.
«Devant le doute qui s'est installé, nous avons immédiatement pris la décision de cesser le délestage des chauffe-eau pour documenter davantage le sujet, de concert avec Hydro-Sherbrooke et la Direction de la santé publique, souligne le maire de Sherbrooke Bernard Sévigny. L'hiver est presque terminé, nous avons maintenant plusieurs mois devant nous.»
De son côté, la Direction de la santé publique de l'Estrie indique vouloir prendre le temps de bien évaluer la situation. «Les données sur le terrain ne nous permettent pas de nous prononcer sur l'existence ou l'absence de problème. Nous allons prendre le temps d'évaluer la situation à savoir si elle se compare à celle d'Hydro-Québec », explique la directrice par intérim de la Direction de la santé publique de l'Estrie, Dre Linda Pinsonneault.
Notons que Hydro-Sherbrooke offre un programme de biénergie depuis 1994, qui permet aux clients qui le désirent de s'inscrire notamment à un délestage de leur chauffe-eau en période de froid intense. Environ 4 000 clients participent au programme.