Plusieurs parents devront s'ajuster la semaine prochaine puisqu'ils ont appris via un communiqué que bon nombre de CPE seront possiblement de retour en grève, mardi et mercredi. Même si les négociations avancent, il reste tout de même des clauses à finaliser.
Lundi, près de 11 000 travailleuses de CPE de partout au Québec étaient en grève. En Estrie, quelque 600 personnes avaient brandi pancartes et trompettes pour se faire entendre - comme partout en province.
Aujourd'hui, plusieurs parents ont reçu un communiqué comme quoi les travailleuses de CPE retourneraient possiblement en grève. Les négociations se déroulent bien sur le plan local et régional, mais les choses sont plus difficiles au national. Précisons que la convention collective est échue depuis 2015.
Afin de faire pression sur le gouvernement - pour le niveau national - les journées visées par la grève seront probablement les 7 et 8 novembre.
« Il reste une dizaine de clauses encore à négocier, mais le Ministère a précisé que si on voulait continuer de négocier, on devait bouger sur le régime de retraite, a expliqué plus tôt cette semaine Stéphanie Vachon, présidente du Syndicat des travailleuses en CPE-CSN. On n'avait pas de demandes à ce niveau. Le comité de négociation a fait quelques propositions, mais ce n'est pas suffisant aux yeux du Ministère. »
Rapidement, les travailleuses souhaitent trouver un terrain d'entente. Bien que la majorité du côté normatif est réglé, il reste beaucoup de travail à faire pour les dossiers monétaires, a déjà expliqué Jean Lacharité, vice-président de la CSN.
« Le gouvernement nous impose les conditions préalables à la poursuite des négociations en attaquant le régime de retraite et en voulant le repousser de 60 à 61 ans, a-t-il commenté. Si on n'accepte pas ça, on ne parle pas du reste. On doit encore négocier sur tout ce qui est salaire, assurance collective, etc. »
« Le ministère veut améliorer la qualité éducative au Québec, mais il vient augmenter le nombre d'enfants par éducatrice dans les groupes, alors il s'attaque directement à la qualité des services et on lui demande un peu de cohérence », a-t-il conclut.