Les membres de Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de l'Estrie - CSN se sont prononcés en faveur d'un plan d'action qui implique une banque de 4 journées de grève. Si les négociations ne mènent à aucun règlement d'ici le 31 mars prochain, les membres auront recours à ces journées de grève.
C'est dans une proportion de 98, 4 % que les membres se sont prononcés en faveur du plan d'action qui implique quatre journées de grève.
« À ce jour, nous avons tenu 10 séances de négociation, indique Stéphanie Vachon, présidente du STTCPEE-CSN. Son déroulement avance à pas de tortue. Notre patience est grandement mise à l'épreuve dans cette négociation lorsqu'on considère que les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015. »
On espère maintenant une entente entre l'Association patronale nationale des centres de la petite enfance et le Syndicat des travailleuses (eurs) des centres de la petite enfance de l'Estrie - CSN. L'objectif, indique Mme Vachon, est « d'en arriver à un règlement d'ici le 31 mars 2018, faute de quoi nous serons malheureusement dans l'obligation de recourir aux journées de grève.»
«Nous sommes conscientes des inconvénients que ces journées de grève incombent aux parents, poursuit la présidente du syndicat. Mais ces travailleuses estiment qu'elles méritent des conditions qui ne sont pas moindres que celles qui ont fait l'objet d'une entente de principe ailleurs en Estrie. »
Dans la région, les centres de la petites enfance membres de l'APNCPE qui seront touchés par les journées de grève sont :
CPE Les amis du globe
CPE Balan-Mousse (Espièglerie)
CPE Le ballon rouge
CPE L'Enfantillage
CPE Entre amis
CPE Fafouin
CPE Imagémo
CPE Au jardin des merveilles
CPE La Jardinière
CPE Jeunestrie
CPE Passe-Partout et ses amis
CPE La pleine lune
CPE Les Stroumps