Des archéologues ont fait un arrêt à Magog et ont sorti leurs outils pour trouver des trésors sur le site du stationnement municipal près de l'hôtel de ville. L'endroit en question aurait un potentiel archéologique assez élevé.
Avant d'emboiter le pas dans la construction de la nouvelle caserne de sécurité incendie de Magog, des archéologues sont en mode trouvailles dans le stationnement municipal près de l'hôtel de ville.
Un potentiel était présent suite à la consultation de plan de 1897, explique Yanik Blouin, archéologue chez Patrimoine Experts. « On regarde si des fondations de bâtiments sont encore en place ou non. Le Nord de la caserne n'a pas donné de grands résultats. Le terrain de la caserne aurait été nivelé et c'est ce qui explique l'absence de résultats concluants », fait-il valoir. Ce mardi, les archéologues évaluaient le sud de la Caserne.
Pendant cette recherche de trésors, certaines places de stationnement sont inaccessibles sur le long de la rue Sherbrooke. Une signalisation dirige les automobilistes et détenteurs de permis B qui voudraient utiliser le stationnement. Une partie du site est réservée aux employés municipaux.
Pour ne pas perturber le début des travaux de la nouvelle caserne, la Ville de Magog a prévenu le coup en accordant un chantier aux archéologues dès le 28 novembre. Cette démarche se fera en deux étapes de cinq jours.
Dans d'éventuelles découvertes ayant une valeur élevée, la Loi sur le patrimoine culturel pourrait s'appliquer et ralentir les travaux de la nouvelle caserne en raison de recherches plus approfondies. C'est d'ailleurs pourquoi la Ville de Magog a décidé d'accorder aux archéologues des moments de fouilles pour éviter une perturbation des travaux reliés à la caserne.
La Ville de Magog attend le rapport complet pour avoir davantage de détails. Le tout devrait sortir dans les prochains mois, mais une première version sera remise dans les prochaines semaines. En ce moment, tout laisse croire qu'il y aurait moins d'éléments que dans le parc des Braves.