Avec deux journées d'achalandage record, la 19e édition du Festival des traditions du monde de Sherbrooke aura été un succès sur toute la ligne et ce, malgré les pluies importantes du vendredi 12 et du samedi 13 août.
Le coup d'envoi du Festival aura encore une fois été le traditionnel souper gastronomique du 9 août, qui pour la première fois, transporta les festivaliers en Asie. Près de 1000 personnes ont ainsi voyagé à travers les différentes facettes de la riche (et millénaire!) culture japonaise.
« Les gens ont répondu très positivement à la nouvelle programmation, affirme la directrice générale du FTMS, Malika Bajjaje. Mercredi et jeudi, l'assistance affichait des chiffres record par rapport aux autres années et malgré la pluie, les chapiteaux thématiques étaient pleins à craquer vendredi et samedi. Nous sommes très satisfaits. »
La mission du FTMS est désormais chose accomplie, n'hésite-t-elle pas à déclarer.
« Notre mission est comprise : on propose des spectacles, des métissages, des expressions artistiques rassembleuses entre les peuples et on pense avoir atteint notre objectif. D'autant plus qu'avec Édith Butler, les festivaliers étaient amenés à redécouvrir la culture nord-américaine et acadienne. Et avec Étienne Drapeau qui s'est approprié des airs latino-américains, ces communautés en étaient très fières! », raconte-t-elle.
De toute évidence, le coin gastronomique aura encore une fois été un succès, tout comme les 5 à 7 littéraires qui ont beaucoup ajouté à l'expérience. Les enfants y auront aussi trouvé leur compte à la Place de la famille, où le cirque aura d'ailleurs conquis bien des festivaliers.
« Plusieurs personnes qui sont venues d'ailleurs pour assister au festival nous ont affirmé que nous sommes uniques et que ce qu'elles voient ici, elles ne le voient pas ailleurs. C'est ça qui fait notre fierté! »
« Je remercie tous les gens qui sont venus au festival, en particulier ceux qui ont affronté le déluge samedi pour vivre avec nous la riche programmation que nous avons proposée cette année. Pour eux, le festival est un incontournable, malgré les aléas de la météo. C'est pour eux qu'on travaille toute l'année! », conclu Malika Bajjaje.