L'enquête concernant l'explosion qui est survenue ce samedi à Sherbrooke est toujours en cours. La Sûreté du Québec peut toutefois clarifier que l'engin explosif se trouvait dans la valise du véhicule et que c'est suite à une manipulation qu'il y a eu détonation.
La Sûreté du Québec (SQ) a clarifié ce matin que l'engin explosif qui a détonné samedi soir vers 18 h dans le secteur de Rock Forest sur le chemin Saint-Roch Nord près du chemin Louis-Cayer se trouvait dans la valise du véhicule de la victime, Micaël Hardy, 31 ans, de Fleurimont. « À un certain moment, il y a eu une manipulation avec l'engin et c'est ce qui a mené à l'explosion », indique Aurélie Guindon, porte-parole de la SQ.
Rappelons que dans cette histoire, le Service de police de Sherbrooke (SPS) a collaboré avec la SQ, laquelle a pris en charge le dossier avec le Service des enquêtes sur les crimes majeurs. Un homme qui se trouvait à proximité des lieux de l'explosion a d'ailleurs été interrogé.
« L'individu était considéré comme un témoin important, commente Aurélie Guindon. L'homme interpellé par le SPS a été interrogé, mais il a été remis en liberté puisque rien n'indiquerait pour l'instant qu'il est serait impliqué dans le décès de la victime. Il comparaitra par contre ultérieurement en lien avec une perquisition réalisée à son domicile où des armes ont été saisies. »
L'enquête qui est toujours en cours précise cependant que rien ne laisserait croire que l'explosion serait reliée à du terrorisme ou au crime organisé.