Environ 400 militants libéraux s'étaient rassemblés au Delta
mardi soir pour accueillir à Sherbrooke leur chef, Justin Trudeau. Le chef du
Parti libéral du Canada (PLC) a profité de son passage pour vanter les
compétences de ses candidats locaux.
Selon lui, l'équipe libérale en Estrie est la seule qui est
mesure de protéger les intérêts de la région. Dans un discours devant les
militants rassemblés, il est rapidement tombé en mode offensif et n'a pas
manqué d'écorcher ses adversaires Thomas Mulcair et Stephen Harper.
Justin Trudeau estime que le premier ministre sortant,
Stephen Harper, n'a aucune ambition et dénonce la prétention conservatrice
selon laquelle l'économie s'effondrerait sans le leadership des conservateurs. Le
chef libéral a également tenu à affirmer que le gouvernement de Stephen Harper
en est un usé, arrogant et déconnecté de la réalité.
Il lui semblait aussi important de souligner que Thomas
Mulcair ne promettait que du pareil au même et que les changements proposés ne
pourraient prendre forme que dans deux ou trois gouvernements. Justin Trudeau a
également dénoncé les reculs du NPD en matière de financement en santé et dans
le transport public. Selon lui, le NPD pense que les familles peuvent attendre
entre une quinzaine d'années avant qu'on s'en occupe.
Devant ses militants, le chef libéral a promis du changement,
notamment en hausses d'impôts pour les plus riches, en investissant pour sortir
60 000 enfants québécois de la pauvreté et en investissant massivement
dans les infrastructures.
Justin Trudeau a finalement dénoncé les intentions
conservatrices et néodémocrates de viser à court terme l'équilibre budgétaire. Selon
lui, l'austérité et les coupures budgétaires bloqueront la croissance de l'économie
canadienne, au lieu de la stimuler.