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Vif succès pour la Foire de la Diversité et de l’Emploi

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Photo : Plusieurs entreprises de la région du Granit se sont rassemblées pour mener une opération de recrutement à la Foire de la Diversité et de l'Emploi, au Centre Julien-Ducharme de Sherbrooke.
Elizabeth Nadeau Par Elizabeth Nadeau
enadeau@estrieplus.com
Samedi le 28 novembre 2015

Pas moins de 458 postes étaient à combler chez la trentaine d'employeurs présents à la toute première Foire de la Diversité et de l'Emploi, qui se déroule les 27 et 28 novembre. Plusieurs dizaines de chercheurs d'emploi se sont rués vers les kiosques dès l'ouverture des portes du Centre Julien-Ducharme.

Des autobus remplis par des associations culturelles de l'Estrie et même de Montréal seront aussi de passage à la Foire, histoire de faire connaître les opportunités d'emplois en Estrie et peut-être même les attirer définitivement dans la région.

Les travailleurs d'expérience et les personnes handicapées sont également invités à visiter les entreprises en manque de main-d'œuvre. La Foire de la Diversité et de l'Emploi se termine le samedi 28 novembre, à 15h.

La région du Granit cherche de la main-d'oeuvre
Plusieurs entreprises de la région du Granit s'étaient rassemblées pour l'occasion. Selon la contrôleuse chez Granit Plus, Jessica Pépin, « ça prend un mélange de tout pour faire avancer une région. Nous nous sommes rassemblés pour le bien de notre région et entre entreprises, nous pouvons faire du jumelage pour que par exemple, Monsieur trouve un emploi chez nous et que Madame se place dans une autre. C'est intéressant pour les familles et c'est notre but : les attirer dans la région du Granit! »

Le Centre de formation professionnel Memphrémagog est également sur place. Selon l'enseignant Bruno Thivierge, les immigrants semblent de plus en plus présents dans les salles de cours.

« Tant que la main-d'œuvre est qualifiée, les employeurs s'intéressent peu au pays d'origine. Je forme des commis aux pièces et j'ai placé plusieurs de mes étudiants dans des concessionnaires. Certains sont déjà formés parce qu'ils possédaient leur commerce en Afrique. Ils sont excellents dans ce qu'ils font. »

Parce que ça prend le papier estampillé d'un institut de formation québécois pour arriver à se trouver un emploi convenable, malheureusement.

De gros obstacles à franchir pour les immigrants
Siméon et Dénis sont arrivés du Tchad il y a deux ans. Jusqu'ici, c'est très difficile pour eux de se trouver un emploi. Le plus surprenant, c'est que Siméon était vétérinaire et Dénis, agriculteur.

Siméon n'a pas cherché à se faire reconnaître sa profession en raison de la complexité des démarches. Pour Dénis, impossible d'acquérir une parcelle de terre pour retrouver sa profession d'origine puisque les prix sont bien trop élevés.

Selon Siméon, les moyens de transport pour se rendre au travail constituent également un obstacle à l'emploi, tout comme le niveau d'études qui est demandé dans la plupart des offres d'emploi. C'est entre autres pourquoi il s'est dirigé vers le centre 24-Juin.

Les deux hommes sont aujourd'hui titulaires d'un diplôme d'études professionnelles en entretien ménager et espèrent bien trouver un emploi bien vite puisqu'ils ont tous deux une famille à nourrir.

La question du salaire...
Josée a 46 ans. Elle a perdu son emploi en juin en raison de coupures budgétaires. Depuis, elle est en recherche active d'un travail de bureau qui pourra lui permettre de subvenir à ses besoins. Josée a suivi des formations, a passé beaucoup d'entrevues et a même participé au programme du Centre Option 45.

« C'est surtout le salaire qui est insuffisant dans le marché d'aujourd'hui. À moins d'avoir un diplôme d'études collégiales ou une formation spécifique, le salaire offert se situe entre le salaire minimum et 14 dollars de l'heure si et si seulement c'est un travail à temps plein. Pour du temps partiel ou du temporaire, c'est le salaire minimum », déplore-t-elle.

Même si elle participait pour la première fois à un événement du genre, les salons de l'emploi sont importants selon elle puisqu'ils permettent de rencontrer les employeurs. Elle ne lâche pas, même si c'est plus payant pour elle de rester sur le chômage que d'accepter les conditions salariales actuellement sur le marché.

Un pionnier en Beauce
Le directeur des ressources humaines d'Estampro, François Lefort, affirme avec un grand sourire que son patron est un véritable pionner en matière de recrutement de la diversité. Estampro est située à Saint-Évariste-de-Forsyth, en Beauce.

« Il y a quatre ans, nous avons accueillis un groupe de Costa Ricains, une première en Beauce. Ça a été possible avec le concours d'Emploi-Québec, explique M. Lefort. Nous avons un noyau d'une quinzaine d'employés qui parlent entre eux en espagnol et qui amènent de temps à autre de nouveaux employés. »

L'opération recrutement ne s'est pas arrêtée là, puisqu'Estampro a accueilli cette année sa troisième cohorte de Français, toujours avec le soutien d'Emploi-Québec, de la Commission scolaire des Escoumins et du Carrefour jeunesse-emploi.

« Ces gens-là restent ! Il y a un manque criant de main-d'œuvre en Beauce, dont des soudeurs, et nous sommes fiers de notre tradition d'emploi de la diversité. Avec une autre entreprise, Métal Sartigan, nous nous échangeons les soudeurs lorsque c'est plus tranquille d'un côté ou de l'autre. Nos employés évitent bien souvent le chômage! »


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