Avec déjà cinq médailles à son palmarès paralympique, Diane Roy se prépare à prendre part à ses sixièmes Jeux paralympiques d'été consécutifs en athlétisme, où elle souhaite réaliser d'excellents temps.
« Ce que je souhaite pour Rio, c'est de réaliser d'aussi bons temps que j'ai faits cette année. Si je réalise de bons temps comme j'en suis capable, mes chances de podiums seront excellentes », explique-t-elle.
Paraplégique depuis une chute lors d'un accident de VTT en 1988, Diane Roy compétitionne dans la catégorie T54. Ces athlètes ont l'usage de leurs bras, mais aucune fonction du tronc et des jambes.
Habituée aux grandes compétitions internationales, Diane Roy voit cet aspect comme un avantage qu'elle a sur ses adversaires.
« Je sais où je m'en vais contrairement à celles qui en seront à leurs premiers Jeux. Un imprévu ne me fera pas paniquer ni perdre ma concentration. Stratégiquement, c'est aussi un avantage dans la mesure où j'ai fait face à plusieurs situations pendant ma carrière », dit-elle.
Initiée à l'athlétisme paralympique en 1992
C'est quatre ans après son accident de VTT qu'elle s'est mise à l'athlétisme à la suite d'une rencontre avec Jacques Martin. Elle a ensuite pu compter sur l'aide d'André Viger et de celui qui est son entraîneur depuis une vingtaine d'années, Jean Laroche.
Le succès n'a pas tardé pour Diane Roy. En 1996, elle a terminé en sixième position au 800 mètres et au 1 500 mètres des Jeux paralympiques. Depuis, elle a remporté de multiples médailles aux Championnats du monde, aux Jeux paralympiques, aux Jeux parapanaméricains et aux Jeux du Commonwealth.
À Rio, elle participera aux épreuves du 400 mètres, du 800 mètres, du 1 500 mètres et du 5 000 mètres.
« Dès juin, mes chances étaient excellentes d'obtenir ma place sur l'équipe canadienne puisque j'avais obtenu mes standards [temps minimum à obtenir dans une épreuve] dans chaque épreuve. En plus, je les avais réalisés plusieurs fois, ce qui m'a donné de précieux points », indique-t-elle.
Mère d'un jeune garçon depuis un peu plus d'un an et maintenant âgée de 45 ans, elle vivra probablement sa dernière olympiade de son propre aveu. Elle entend donc en profiter au maximum.