C'est pour permettre aux membres de la communauté des
Petites Sœurs de la St-Famille de vivre jusqu'au bout leur vie religieuse qu'un
nouveau bâtiment sera construit sur la rue Galt Ouest. Au coût de 20 millions
de dollars, le nouveau bâtiment remplacera la Maison Mère, étant plus adapté
aux besoins des religieuses.
« C'est à la suite d'une
longue réflexion et de l'analyse de plusieurs options qui s'offraient à nous
que nous allons de l'avant avec une nouvelle construction », affirmait la mère
supérieure de la congrégation, sœur Denise Pomerleau.
À l'occasion d'un point de presse jeudi, la communauté
religieuse a enfin dévoilé les détails de ses projets d'avenir. Si la nouvelle
maison accueillera d'abord les religieuses de Sherbrooke, il n'est pas exclu d'ouvrir
la porte aux autres communautés de la région.
« Nous étions à la recherche d'une formule adaptée aux
besoins futurs et actuels de notre communauté, explique sœur Pomerleau. Nous
avions aussi deux objectifs, soit d'assurer à long terme des soins de qualité
pour les membres de notre communauté et consolider les emplois du personnel
laïc. »
130 personnes, extérieures à la communauté, travaillent au
sein de l'institution.
Sur quatre étages, la nouvelle maison comportera 135 unités
de vie pour toutes les religieuses, qu'elles soient autonomes, en perte d'autonomie
ou nécessitant des soins. Les locaux administratifs, communs et communautaires
y seront aussi situés.
La construction débute en septembre 2015. Au printemps 2017,
la communauté commencera à occuper le nouveau bâtiment. Selon la mère
supérieure, l'actuelle Maison sera occupée encore de cinq à six ans. Ensuite,
elle sera vendue.
« Je suis heureux du choix de la communauté de rester à
Sherbrooke et d'aller de l'avant avec un projet qui sera parfaitement intégré
au paysage, affirme le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny. La présence de la
congrégation depuis 1880 a permis à la ville de devenir ce qu'elle est aujourd'hui.
»
S'il se réjouit de cette décision, le maire de Sherbrooke
affirme que puisqu'il sera occupé encore plusieurs années, il est encore trop tôt pour statuer sur une éventuelle nouvelle vocation pour l'imposant
bâtiment qui surplombe la ville.
La gestion administrative de la maison est déléguée à l'organisation
« Les Habitations Populaires du Québec », une tâche devenue trop lourde pour la
communauté. L'entreprise se spécialise depuis quelques années dans la gestion
de résidences pour aînés avec soins.
Le projet est entièrement financé par la communauté religieuse.