Les élus municipaux ont adopté lundi dernier le nouveau plan
directeur pour le centre-ville de Sherbrooke. Pour mettre en œuvre tous les
projets envisagés dans ce secteur, il est estimé que ce sont 600 M$ qui devront
y être investis.
La consultation publique du 4 février dernier aura permis de
mettre la touche finale au document. De ce fait, l'ajout du concept de ville
intelligente et des précisions quant au développement durable et des solutions
pour faciliter le stationnement ont notamment été prises en considération.
« Le plan ne propose pas une solution spécifique à des
problématiques de stationnement sur le territoire du centre-ville, mais plutôt
de passer par l'utilisation d'applications intelligentes. Ceci fera en sorte
que les gens seront mieux informés et qu'ils seront au courant de la situation
du stationnement lorsqu'ils arriveront sur le territoire », explique
Jean-Pierre Bertrand, président du comité consultatif Centre-ville 2020.
Cet outil de gestion permet ainsi à la municipalité de se
munir d'une vision d'avenir pour les 20 à 25 prochaines années. Parmi les défis
soulevés : revitaliser le secteur de la rue Wellington Sud.
« Je pense que c'est audacieux d'avoir des plans pour la
rue Wellington Sud. En même temps, on ne peut pas faire un plan pour le
développement du centre-ville sans avoir d'objectifs spécifiques pour cette
portion » avance M. Bertrand en rappelant l'état du Théâtre Granada ou du
Musée des sciences de la nature il y a 20 ans.
Selon le comité de consultation, redorer le blason du
centre-ville coûtera 600 M$ au cours des 20 prochaines années. Les sommes
proviendraient autant d'investisseurs publics que privés.
« La somme comprend toutes sortes de choses : les
infrastructures qui devront être revus, des édifices qui seront rénovés, construits
ou réaménagés. Ce sera pour des logements, de l'institutionnel ou des commerces »,
précise M. Bertrand.
Quoique audacieux, le plan paraît réaliste pour Jean-Pierre
Bertrand.