Depuis trois ans, Bouffe ton Centro donne une vitrine aux
commerçants qui s'investissent dans Sherbrooke. Le 1er août,
près de 20 000 personnes ont visité les quelques 80 kiosques longeant la
rue Wellington Nord. De la rue King Ouest à la rue Frontenac, le centre-ville était
bondé.
« Les gens étaient au rendez-vous et les commentaires
sont très bons, affirme le président de l'Association des gens d'affaires du
centre-ville de Sherbrooke, Jean-François Bédard. De 11h30 à 19h00, la rue
était noire de monde. On attendait 15 000 personnes et on estime à 20 000
le nombre de visiteurs. Nous sommes très très contents. »
Une quarantaine de restaurateurs ont délaissé leurs
fourneaux pour présenter des bouchées de leur confection, originales et plus
délicieuses les unes que les autres. Bières de microbrasseries, vins des
cantons et les propositions du Domaine Pinacle ont fait le plaisir des amateurs
d'alcool.
L'édition 2015 débutait pour la première fois par une soirée
haute en couleurs au profit des paniers de la rentrée de la Fondation Rock-Guertin.
Les boutiques Glori.us, Kitsch, Belle et Rebelle, L2 Danger et Piosa ont
présenté leurs plus belles pièces lors d'un défilé au sommet du stationnement à
étages de la rue Webster. Bet.e et Stef et DJ Miss Charlie ont enflammé la
foule durant toute la soirée.
Deux semaines avant l'événement, tous les billets avaient
déjà trouvé preneurs. M. Bédard assure d'ores et déjà que la soirée du vendredi
sera de retour à l'édition 2016.
Une vingtaine d'artisans exposaient cette année leurs œuvres
sur les rues Meadow, Webster et Albert. Le Festival Amalgam, qui se déroulait
en même temps que Bouffe Ton Centro, a permis aux festivaliers de découvrir
l'art du graffiti par une démonstration sur une voiture. Le pont des
Grandes-Fourches s'est également coloré sous les coups de peinture en aérosols
des artistes.
Selon, Jean-François Bédard, Bouffe Ton Centro 2016 connaîtra
une toute nouvelle envergure.
« Nous sommes à étudier l'idée d'étendre le festival
sur deux jours et peut-être aussi occuper la portion sud de la rue Wellington.
Il y a tellement de demande pour les kiosques que nous en refusons depuis le
mois de mai! »