Pour une troisième année, des étudiants en médecine, sciences infirmières, physiothérapie et ergothérapie de l'Université de Sherbrooke profiteront de l'Halloween pour mener la campagne Bonbons et Bons Dons.
Afin de démystifier de manière ludique le don d'organes, des étudiants prendront d'assaut les rues de 16 h 30 à 20 h.
Ils iront cogner aux portes pour entrer en communication avec les gens et leur rappeler l'importance du don d'organes.
Les autocollants de consentement, fournis par Transplant Québec, seront distribués à ceux qui voudront les apposer au dos de leur carte d'assurance-maladie.
L'an dernier, 65 étudiants-zombies ont visité plus de 750 maisons dans 13 quartiers de la ville.
Des mythes à déboulonner
Les étudiants-zombies veulent profiter de l'activité pour déboulonner certains mythes qui ont la vie dure.
« Les gens ont la crainte qu'en consentant au don d'organes, les médecins vont moins les traiter en fin de vie pour donner leurs organes », explique Philippe Robert, étudiant en médecine et coordonnateur local du comité de santé publique d'IFMSA-Québec à Sherbrooke.
Cette crainte n'est pas fondée dans la mesure où le don se fera après la mort du patient. Le médecin traitant n'est pas le même que pour celui qui recevra les organes.
Les gens refusent également souvent de signer leur carte à cause de leur âge et leur état de santé.
« Il n'y a pas d'âge limite pour le don d'organe. C'est le médecin qui va décider sur les organes sont en bon état. Si le foie est malade, le rein est peut-être en santé! », ajoute-t-il.
Il souhaite que le don d'organes fasse partie du processus de fin de vie des gens.