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La Maison Aube-Lumière permettra l’aide médicale à mourir

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Photo : Élisabeth Brière, présidente de la Maison Aube-Lumière et Marie Bécotte, directrice générale.
Elizabeth Nadeau Par Elizabeth Nadeau
enadeau@estrieplus.com
Mercredi le 4 novembre 2015

« La mission de la Maison Aube-Lumière, c'est de mettre le patient au cœur de nos actions dans le respect de ses choix et de ses décisions. C'est la raison fondamentale qui a guidé notre décision », affirme la directrice générale de l'institution, Marie Bécotte.

La Maison devient la première ressource de soins palliatifs au Québec à autoriser le soin de fin de vie entre ses murs. Mais en respect de toutes les conditions prévues dans la Loi 2, ont répété à plusieurs reprises la présidente de l'institution, Élisabeth Brière, et Mme Bécotte.

« Les conditions à remplir pour les personnes qui voudront se prévaloir de l'aide médicale à mourir sont prévues dans la Loi 2. C'est bien établit que le patient qui fait la demande doit être apte à tous les moments. Autant à la première demande et première l'évaluation par un premier médecin, le patient devra pouvoir donner son consentement. Ensuite, pendant une deuxième évaluation réalisée par un deuxième médecin et finalement, au moment de l'injection, il devra aussi avoir toute sa tête », affirme Mme Brière.

« Le patient devra prendre une décision libre et éclairée. Libre, c'est-à-dire qu'il n'y a personne qui met de la pression pour que le patient prenne la décision. Éclairée, c'est-à-dire que son médecin traitant devra lui donner toutes les informations sur les différents scénarios possibles, l'aide médicale à mourir en étant un. Le médecin déterminera aussi si la personne est apte à prendre la décision », précise Mme Bécotte.

La Maison Aube-Lumière reste toutefois ferme sur un point : elle donnera accès à l'aide médicale à mourir aux patients qui sont rendus là dans leurs choix de vie, mais elle ne l'offrira pas. Le patient devra en faire la demande.

1er février 2016
Les patients de la Maison Aube-Lumière pourront demander l'aide médicale à mourir à compter du 1er février 2016. L'institution se donne ainsi les mois de décembre et de janvier pour s'approprier les nouveaux protocoles inhérents à la mise en œuvre de l'aide médicale à mourir et pour déployer la formation nécessaire auprès du personnel et des bénévoles.

« Il reste des zones grises dans le comment on appliquera le soin à la Maison Aube-Lumière, explique Mme Bécotte. On est à voir comment on mettra tout ça en œuvre avec les ressources que le CIUSSS mettra à notre disposition. »

On compte également élaborer des politiques et des outils de communication pour informer adéquatement la clientèle sur les critères d'admissibilité et les modalités d'application.

Une décision loin d'être prise à la légère
Élisabeth Brière assure que le conseil d'administration a pris le temps d'écouter et de consulter autant ses employés et ses bénévoles que des professionnels de la santé pour en arriver à autoriser le soin.

« La décision est le fruit d'une démarche très rigoureuse. La Maison restera une maison de soins palliatifs. L'aide médicale à mourir n'est pas un soin palliatif, c'est un soin de fin de vie. On continuera notre mission, mais dans le respect de la personne », de dire la présidente.

Une majorité des bénévoles et des employés (61 %) s'est prononcée en faveur de l'aide médicale à mourir. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé à l'interne, procédure jugée essentielle avant que toute décision ne soit prise. 60 % des employés et bénévoles avaient répondu au sondage.


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