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  FAMILLE / Animaux de compagnie

Adopter un animal : le contrat (partie 1)

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Nathalie Therrien Par Nathalie Therrien
Vendredi le 5 février 2016

Vous avez choisi l'adorable boule de poils qui va partager votre quotidien? C'est le moment, si ce n'est pas déjà fait, de prendre connaissance des détails du contrat de vente ou d'adoption. Mis à part les cas où on vous vend, pas cher, un chiot ou un chaton qui provient de la petite portée unique d'une chatte ou d'une chienne de maison, les adoptions s'accompagnent généralement d'un contrat. Ce contrat devrait inclure des garanties concernant la santé de l'animal.

Garantie contre les maladies infectieuses

Cette garantie s'étend sur une période de 10 ou 14 jours, ce qui est suffisant pour couvrir certaines maladies infectieuses (parvovirus, trachéobronchite infectieuse ou toux de chenil, panleucopénie), car ces maladies n'incubent pas plus que 10 jours avant que des signes cliniques évidents ne se développent.

Les virus de la leucémie, de l'immunodéficience et de la péritonite infectieuse chez les chats ne se dévoileront pas si rapidement. Ils peuvent prendre des mois ou des années avant de donner des signes cliniques. Dans ces conditions, essayez de savoir si les reproducteurs sont testés pour la leucémie et l'immunodéficience, car s'ils sont testés et qu'ils sont négatifs pour ces deux maladies, vous avez toutes les chances que votre chaton en soit aussi exempt. Vous pouvez aussi faire tester votre chat dans les limites de couverture de votre garantie pour maladie infectieuse (souvent 10 à 14 jours) par une prise de sang lors d'une visite chez votre vétérinaire.

Si votre nouvel animal développe effectivement une maladie infectieuse, selon le contrat les frais de traitements seront souvent au frais du vendeur (qu'il soit l'éleveur, une animalerie ou un refuge), mais il y a souvent des limites à cette couverture. La plupart du temps, le vendeur exigera que vous visitiez son vétérinaire et non le vôtre, les traitements acceptés seront peut-être limités en qualité (fluides sous-cutanés au lieu de fluides intraveineux, le vétérinaire n'est pas disponible en urgence) et en quantité, car la plupart des vendeurs ne dépenseront pas les soins au-delà du prix que vous avez payé pour l'animal. Les frais seront ensuite à votre charge.

Garantie contre les défauts à composante génétique

Certains très bons éleveurs vont inclure dans le contrat une garantie contre les défauts à composante génétique (dysplasie de la hanche, problème cardiaque congénital, mégaoesophage, luxation de rotule, microphtalmie, etc.).

Même quand les éleveurs sélectionnent avec soin leurs reproducteurs et font tous les tests indiqués pour leur race, certains défauts peuvent émerger, bien que beaucoup plus rarement que si les reproducteurs n'étaient pas sélectionnés avec soin.

Dans ces cas très rares, le bon éleveur va peut-être vous offrir de vous rembourser ou de vous donner un deuxième chien sans frais. Il considère que l'animal qu'il vous a vendu ne correspond pas à la qualité de son élevage donc il vous dédommage pour cet achat. La plupart ne fourniront pas l'argent pour les soins médicaux, ou la correction chirurgicale du problème au-delà du prix que vous avez payé au départ. Changer votre animal pour un autre en santé semble un bon plan quand on en parle théoriquement, mais j'ai vu beaucoup, beaucoup plus souvent des gens qui ne veulent pas retourner l'animal à l'éleveur dans cette situation, car ils se sont déjà attachés, bien sûr. Si la seule option sur votre contrat est de vous faire échanger l'animal contre un autre, négociez! Cette clause ne vous vaudra rien quand vous serez attaché. Et de plus, qu'arrivera-t-il à l'animal malade par la suite?

La garantie contre les défauts à composante génétique ne fait généralement pas partie du contrat d'adoption pour les animaux de refuge bien sûr, car ceux qui se retrouvent dans les refuges ont des origines diverses et souvent inconnues et parce que les refuges sont des organismes à but non lucratif qui cherchent des gens capables de prendre la responsabilité complète d'un animal, vu leur budget d'exploitation très limité.

Si vous achetez un animal à l'animalerie ou sur un site de petites annonces, vous vous exposez à acheter un animal provenant d'un élevage intensif ou « puppy mill ». J'aime mieux utiliser le terme élevage abusif, car le terme « intensif » n'a pas une connotation assez négative pour bien dépeindre l'aspect abusif de telles opérations. Si vous achetez un animal et que votre contrat ne contient pas une clause vous couvrant contre les défauts à composante génétique, ou que le vendeur n'accepte pas d'en ajouter une, demandez-vous pourquoi. Quand un éleveur est consciencieux, les occurrences de problèmes à composante génétique sont tellement rares qu'il est facile d'honorer cette garantie. Pourquoi un bon éleveur refuserait-il de donner cette garantie?

Dre Nathalie Therrien, MV


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