La précarité, ça touche tout le monde. Le projet sherbrookois Adopter une famille à Noël cherche à soutenir des familles dans le besoin. Plusieurs citoyens sont impliqués, dont Mme Sonia Patenaude, coordonnatrice des communications au Théâtre Centennial.
« J'ai vu que ce projet existait et j'ai communiqué avec la personne responsable. Lorsqu'on participe, on nous donne une liste de personnes, que ce soit des familles ou bien des personnes seules. Je voulais particulièrement aider une mère monoparentale, car j'ai grandi avec une mère monoparentale. Je peux comprendre le souci de la personne », explique Mme Patenaude.
Le projet Adopter une famille à Noël soutient des personnes dans la précarité, mais va bien au-delà de l'aide financière. Pour Mme Patenaude, c'est une opportunité de créer des liens également. « C'est important pour moi que la relation avec la famille dure. Ma famille parle espagnol et je suis en train de l'apprendre. C'est un bel échange, car elle apprend le français. Un lien d'amitié peut se créer », fait-elle valoir.
Ce qu'il est important de préciser, c'est que les familles qui sont soutenues ne sont pas seulement de nouveaux arrivants, mais bien des personnes qui vivent déjà à Sherbrooke et que leur précarité est haute. « Il faut trouver un moyen pour soutenir ces gens dans la précarité », ajoute Mme Patenaude.
Tisser des liens interpersonnels
Ce que Mme Patenaude apprécie particulièrement de ce projet, c'est la possibilité de tisser des liens interpersonnels. « Il y a un contact personnel. Il faut minimiser ce manque même après la période des Fêtes. Il faut s'entraider et s'aimer les uns et les autres », ajoute-t-elle.
Mme Patenaude est allé faire l'épicerie avec sa famille pour lui permettre d'avoir de la nourriture et de répondre à ses besoins le plus longtemps possible. « Il faut être un soutien moral et financier pendant un petit bout. Je veux répéter l'expérience et ce que je trouve plaisant, c'est de voir qu'à Sherbrooke, il y a beaucoup de gens qui ont le goût d'aider. On sent l'engouement », précise Mme Patenaude.
« Quand j'ai découvert ce projet au début, c'est environ 140 familles qui étaient aidées. C'est un nombre important, car il y a un besoin. On peut être un bon exemple à Sherbrooke », termine-t-elle.