Action Saint-François dresse une fois de plus un bilan plus que positif de ses activités de l'année 2015. 18 activités de nettoyage, une expérience de contrôle des phragmites et un premier Salon de la nature ont largement occupé l'organisme, qui a dressé son bilan la semaine dernière. Tout indique que 2016 sera aussi riche en nouveautés!
Au total, c'est 3739 kilos de matières résiduelles qui ont été retirées du ruisseau Longpré et du Lac des Nations à Sherbrooke, du Marais de la Rivière aux Cerises à Magog et de la rivière Watopéka, à Windsor.
« 70 % des matières ont été recyclées, explique Robert Léo Gendron. Ce qu'on a retiré le plus, c'est du métal qu'on a envoyé au centre de tri. Nous avons retrouvé aussi un peu de verre. Les résidus doivent venir d'anciens dépotoirs des années 40 ou 50. Il n'y avait pas de centres de tri à l'époque. »
Une expérience de contrôle a aussi été réalisée sur environ 800 mètres carrés au parc Roger-Lacharité, dans l'arrondissement Fleurimont. Les résultats de l'expérience de contrôle seront connus l'an prochain.
« Les phragmites sont une plante envahissante, très résistance grâce à son système de racine très profondes, soutient M. Gendron. C'est un fléau pour nos cours d'eau depuis une bonne trentaine d'années. Elle se multiplie facilement et rapidement. Nous les avons enlevées et nous avons mis une toile par-dessus l'endroit. Nous avons aussi planté des arbustes et des herbacés pour qu'ils prennent sa place. »
Action Saint-François entend bien poursuivre son travail. D'ailleurs, une nouvelle série de conférences débutera en janvier. Quelques journées de réflexion adressées au grand public seront également organisées. Une nouveauté s'adressera plus particulièrement aux jeunes : ceux-ci recevront la formation « J'adopte un cours d'eau », qui les initie aux problématiques environnementales liées à l'eau.
« Les formations sont données par leurs enseignants et le but est d'enrichir les connaissances des jeunes relatives à l'environnement de l'eau, explique M. Gendron. Ils pourront aussi connaître les différentes bestioles qu'on y retrouve et même détecter l'état de santé d'un cours d'eau en fonction de celles qui sont présentes. Les informations seront ensuite remises au ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. »