Jusqu'au 24 février, les visiteurs du Carrefour de l'Estrie sont invités à écrire une promesse de gentillesse pour appuyer le mouvement de lutte contre l'intimidation sur un Post-it, qui sera ensuite apposé au mur DITES-LE EN ROSE dans le coin restos du centre commercial.
Le mercredi 24 février, les gens sont également invités à porter un chandail rose pour afficher l'importance qu'ils accordent à la sensibilisation et à la prévention face à l'intimidation.
L'initiative #24févrierchandailrose est entre autres appuyée par le Service de police de Sherbrooke (SPS), le Carrefour de l'Estrie et la Fondation Jasmin Roy, qui a pour mission de lutter contre la discrimination, l'intimidation et la violence faites aux jeunes en milieu scolaire.
« Comme parents, nous devons être des modèles pour nos enfants. Si nous sommes violents, nos enfants le seront probablement aussi. Si nous sommes stupides sur les réseaux sociaux, ils seront stupides aussi », en affirme le fondateur, l'animateur Jasmin Roy.
Selon lui, la communauté doit être organisée et bienveillante pour confronter et lutter contre l'intimidation.
« N'intervenir qu'auprès des victimes et de leurs intimidateurs, ce n'est pas suffisant. Il faut travailler sur les antidotes au problème : 80 % des enseignants affirment ne pas être suffisamment formés pour intervenir, ils doivent donc l'être. Les jeunes doivent apprendre à socialiser, à gérer leurs émotions », souligne-t-il.
La Fondation Jasmin Roy accordera une bourse de 2500 $ à une école qui se sera transformée en rose, contre l'intimidation. À l'occasion du lancement officiel du #24févrierchandailrose, le directeur général du Carrefour de l'Estrie, Michel Roy, en a profité pour remettre 1000$ à la Fondation.
Agente sociocommunautaire au SPS, Isabelle Gendron intervient toutes les semaines en milieu scolaire à Sherbrooke.
« On doit être particulièrement vigilant pour reconnaître l'intimidation, mais aussi pour détecter la cyberintimidation et un phénomène de plus en plus répandu, la sextorsion, affirme la policière. Il faut que les jeunes comprennent qu'il y a aussi de réelles conséquences légales s'ils intimident un autre jeune. Dans les écoles, on tente de mettre en place des ressources pour inciter à dénoncer l'intimidation. »
Le Cégep de Sherbrooke, différentes associations étudiantes de l'Université de Sherbrooke et JEVI participent également au mouvement à Sherbrooke.
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