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Stage au Nicaragua : Jocelyne Lacasse se souvient

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Cégep de Sherbrooke Par Cégep de Sherbrooke
Mercredi le 12 décembre 2018

Le stage Nicaragua au Cégep de Sherbrooke est né en 1988 de l'initiative de deux enseignants, Clermont Olivier et Jean Lacharité, qui souhaitaient offrir une expérience terrain significative à leurs étudiantes et leurs étudiants. Dès ses débuts, le projet est apparu comme un élément important du programme des Sciences humaines de l'établissement.

De la mise en place du projet jusqu'en 2009, plusieurs séjours terrain ont eu lieu au Nicaragua. Organisés par des équipes d'enseignants et d'enseignantes en Sciences humaines du Cégep de Sherbrooke, ces séjours ont longtemps fait l'envie de plusieurs autres établissements collégiaux. Maintenant remplacé par le stage Vietnam, le stage au Nicaragua aura laissé des souvenirs inoubliables à madame Jocelyne Lacasse, l'une des responsables du projet pendant de nombreuses années.

Une expérience unique

Le stage au Nicaragua était une première pour l'enseignement des sciences humaines au collégial. « Nous étions parmi les premiers à tester un tel projet, adapté au programme des Sciences humaines et utilisant la pédagogie par projet », mentionne madame Lacasse. Le groupe se préparait au séjour terrain dans les cours et, à son retour, créait des outils de sensibilisation qu'il devait diffuser partout en Estrie.

Ce stage à l'étranger, auquel prenaient part des étudiants et des étudiantes de tous les profils du programme des Sciences humaines, était d'une durée de six semaines et avait lieu une fois par année. En plus de mettre en valeur et d'intégrer les différentes disciplines humaines, le stage Nicaragua permettait aux participantes et aux participants de développer leurs habiletés en communication interculturelle et de vivre dans un milieu complètement différent du leur. « Ils étaient tous hébergés dans des familles et devaient s'intégrer à leur environnement. C'était une façon pour nous d'amener les jeunes à vivre une expérience hors du commun, affirme Jocelyne Lacasse. Avec ce projet, nous avons rejoint plusieurs étudiants qui, sans ce stage, auraient probablement décroché ou se seraient orientés différemment », ajoute-t-elle.

Après avoir passé plus de 10 ans sur le terrain, madame Lacasse est convaincue que ce projet a bouleversé le parcours scolaire de plusieurs étudiantes et étudiantes du Cégep de Sherbrooke. En effet, le stage Nicaragua a été une expérience très riche et formatrice pour beaucoup d'entre eux, et a complètement changé leur vision du monde. « Je retiens que la terre, c'est grand, très grand ! Nous ne sommes pas les seuls au monde et nous ne sommes pas tous pareils », affirme Catherine Bruhmuller, qui a vécu une expérience au Nicaragua. « J'ai compris que la liberté n'est pas associée à l'argent, mais qu'elle se trouve bel et bien entre nos deux oreilles », ajoute Geneviève Lemoyne, participante au stage en 1998-1999, et aujourd'hui enseignante au Collège Montmorency. Le stage aura ouvert les étudiantes et étudiants sur le monde et les aura amenés, d'une certaine façon, à devenir des acteurs importants de notre société.


Un exemple pour tout le Québec

Même s'il a été remplacé en 2009, il est évident, selon Jocelyne Lacasse, que le stage au Nicaragua constituait un modèle pour tous les cégeps de la province. « Nous avons été invités à présenter le projet dans divers colloques et à former des enseignantes et des enseignants intéressés par l'approche. Nous avons fait réaliser à plusieurs personnes de la pertinence de s'ouvrir au monde et de permettre aux étudiantes et aux étudiants de rendre plus concrets leurs apprentissages grâce à une pédagogie par projet », soutient-elle.


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